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INAUGURATION DE LA NOUVELLE LIGNE OUJDA-RABAT

INAUGURATION DE LA NOUVELLE LIGNE OUJDA-RABAT

OUJDA-RABAT EN MOINS D’UNE HEURE DE VOL : INAUGURATION DE LA NOUVELLE LIGNE D’AIR ARABIA

Une nouvelle ère s’annonce dans le ciel de la région de l’Oriental, marquant un tournant majeur dans le transport aérien national. Désormais, une liaison aérienne directe relie Oujda à la capitale Rabat, réduisant la distance entre l’Est et l’Ouest du Royaume à moins d’une heure de vol. Ce projet est le fruit d’un partenariat inédit entre les instances régionales et la compagnie aérienne Air Arabia Maroc. L’inauguration officielle a eu lieu aujourd’hui, et a été marquée par la présence de Monsieur Khatib El Hebil, Wali de la Région de l’Oriental, accompagné de Monsieur Mohamed Bouarourou, Président de la Région, de Monsieur Omar Hejira, Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, ainsi que de plusieurs responsables administratifs et représentants des services déconcentrés.

Le compte à rebours est terminé pour le lancement de la nouvelle liaison directe entre Oujda et Rabat par Air Arabia Maroc. Suite à un accord conclu en septembre, le pont aérien est désormais jeté entre les deux villes, à travers des vols directs desservis les mardi, jeudi et dimanche de chaque semaine, à des horaires flexibles. Selon les informations disponibles, la ville de Nador emboitera le pas le 12 janvier 2025, par le lancement de deux rotations hebdomadaires, la mettant elle aussi en connexion directe avec la capitale.

Pour assurer cette liaison, Air Arabia a mis à disposition une flotte d’Airbus 320 spécialement dédiée au nouveau cordon. Les billets sont à présent disponibles sur le site officiel de la compagnie, son centre d’appel ou auprès d’agences de voyage agréées, avec un tarif préférentiel de 350 dhs pour les 85 premiers passagers.

À travers cette réalisation, la compagnie Air Arabia Maroc apporte sa contribution au développement du maillage aérien national, qui vient s’ajouter à son apport remarquable à la connectivité internationale. Avec sa stratégie à bas coût qu’il met à profit des Marocains depuis 2009, date de son implantation à Casablanca en tant que membre du groupe Air Arabia, l’opérateur se distingue comme un propulseur du concept de « transport aérien pour tous ».

La connectivité au service du tourisme national et du développement économique

Entre tourisme et affaires, l’ouverture de cette ligne est une aubaine pour les échanges entre les deux régions. Cette initiative propulsée par le Conseil de la Région, et soutenue avec plus de 28 millions de dirhams pour garantir son accessibilité aux citoyens, s’insère parmi les efforts visant à solidifier la connectivité de l’Oriental.

Ce joyau de l’Est marocain fait preuve ces dernières années de résilience et de prospective en vue de stimuler son développement socio-économique et renforcer son attractivité. Une attractivité d’ores et déjà marquée par une diversité géographique et culturelle, des infrastructures en constante amélioration et un climat d’investissement encourageant qui attire de plus en plus d’acteurs économiques nationaux et internationaux. D’ailleurs, la région jouit aujourd’hui du hub logistique et industriel qu’est le port Nador West Med, ses zones industrielles et ses installations de pointe, dont la mise sur pieds incessante en fera un important catalyseur de développement régional.

Ainsi, la nouvelle ligne Rabat-Oujda, et celle de Rabat-Nador qui suivra, marquent un repère important pour le développement du transport aérien national. Bénéficiant du soutien de la région de l’Oriental, ce partenariat ouvre des perspectives prometteuses pour le tourisme interne et donne une impulsion remarquable au développement économique de la région.


Med Max Occitanie – Saïdia Resorts

Med Max Occitanie – Saïdia Resorts

Entre les côtes de Saïdia au nord-est du Royaume, et celles occitanes du sudest de la France, le cordon méditerranéen respire entre le 29 septembre et le 7 octobre 2024 un air d’aventure marine, à l’occasion d’une course à voile réunissant des navigateurs éminents du monde entier. "Med Max Occitanie – Saïdia Resorts" de son titre, l’événement intercontinental est à sa première édition cette année, enracinant l’Oriental dans la carte des accros à l’adrénaline de la voile, et offrant aux habitants de la Région une expérience unique, alliant folklore, concerts et mer.

Le dimanche 29 septembre à 13h (heure française), 25 bateaux voiliers ont désamarré de l’emblématique port de plaisance français de Camargue, le plus large en Europe et deuxième en son genre au monde. Dans cette course, le vent capricieux de la Méditerranée oriente les voiliers des participants dans une épopée insulaire d’au minimum cinq jours, entre la Corse, la Stromboli, la Sardaigne et les Baléares, pour un accostage final au port de la marina de Saïdia Resorts.

Les compétiteurs naviguent à bord de deux catégories de bateaux : le Class40, voilier monocoque d’environ 12,18 m de longueur, et l’Ocean Fifty, multicoque d’une longueur de 15,24 m, dans une épreuve qui garantit à ces skippers une expérience stimulante.

L’arrivée au port de plaisance de Saïdia est prévue à partir du vendredi 4 octobre 2024, parfait timing pour dorer le weekend dans la région d’une atmosphère célébratoire et d’un climat festif.

Pour marquer cet événement majeur, la station balnéaire met en place entre le jeudi 3 et le lundi 7 octobre un village dédié à l’occasion, garantissant une ambiance joyeuse faite de drapeaux marins et d’animations folkloriques, comblée par des concerts à ciel ouvert où la musique envoûtante se conjugue au sublime parfum de la mer. À l’entrée gratuite, le village met à disposition des visiteurs des espaces de jeux et d’autres dédiés à l’exposition artisanale et des produits des territoires, comme il verra l’animation de conférences instructives à contenter les avides du savoir maritime et environnemental.

Le village d’accueil, spécialement implanté pour cette occasion, promet ainsi aux participants et aux visiteurs une expérience inédite, le tout en garantissant un suivi palpitant de cette course nautique exceptionnelle.

Outre son ambiance festive et son caractère compétitif, cette course maritime recèle un message fort de tolérance et de bon voisinage, liant la France et le Maroc dans un esprit d’amitié. L’événement est le fruit d’une coopération fructueuse qui rassemble des acteurs publics et privés, situés de part et d’autre de la Méditerranée. Dans cet esprit, la région de l’Oriental et son homologue d’Occitanie ont trouvé un terrain commun d’échange et de prospectivité, renforcé par une réunion tenue le vendredi 27 septembre 2024, repère pour de futurs partenariats multidimensionnels


L’Oriental : les ambitions stratégiques de développement rencontrent leur destinée

L’Oriental : les ambitions stratégiques de développement rencontrent leur destinée

C’est une dynamique nourrie de vision et d’engagement qui accélère l’essor de l’Oriental, région au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Maghreb, et plus que jamais sur le dessin inévitable d’un développement inclusif et durable, conformément à l’Initiative Royale de Développement de l’Oriental. En effet, deux décennies plus tôt, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a posé les jalons d’un nouveau pôle de développement à l’Est du Royaume, en traçant une feuille de route posant des bases solides pour cette région - dont on ne présente plus les nombreux atouts et richesses - et aujourd’hui capable de se tenir au diapason de sa voisine Tanger-Tétouan-Al Hoceima, forte du pôle Tanger-Med.

Regards sur une région en pleine concrétisation des efforts déployés ces 20 dernières années.


La gouvernance : clé de voute pour des réalisations saines et un avancement sûr

Le parcours de l’Oriental sur le chemin de développement obéit à une logique de gouvernance structurée entre les forces vives de la région, faisant ainsi de son avenir une priorité absolue. Cette gouvernance implique des acteurs gouvernementaux, tels que le CRI pour la promotion de l’investissement, les collectivités locales qui opèrent à pleine capacité pour la mise en œuvre des projets de développement, le Conseil de la Région qui joue un rôle stratégique de planification et de coordination, et l’administration territoriale pour laquelle le « développement » est le moteur et le maitre mot.

Fidèle au processus stratégique de la régionalisation avancée, cette dynamique collaborative est guidée par le nouveau Programme de Développement Régional (PDR) 2022-2027, qui incarne le rôle d’un schéma directeur du développement durable et de l’attractivité de la Région, ainsi que le Schéma régional de l’Aménagement du Territoire (SRAT) à horizon 2045, tous deux conçus conformément aux ambitions du Nouveau Modèle de Développement.

En matière d’investissement, les entreprises et porteurs de projets d’ici et d’au-delà comptent sur un climat d’affaires de plus en plus accueillant facilité par l’action du Centre Régional de l’Investissement (CRI). Ce dernier accompagne de façon permanente ces entreprises et investisseurs en fournissant de nombreux services comme la simplification et la digitalisation des procédures, tout en se positionnant comme un VRP des potentialités de la région. Renforcé par la réforme actée par la loi 47-18, puis celle n°22.24, le CRI tourne désormais à plein régime pour simplifier le parcours de l’investisseur et renforcer l’offre « Oriental »


La connectivité nationale et internationale : catalyseur du développement de l’Oriental

Pour honorer son défi, l’Oriental compte sur des investissements stratégiques et des projets de développement structurants, au centre desquels le Port Nador West Med occupe une place primordiale. Ce hub industrialo-portuaire du bassin méditerranéen, dont la mise sur pieds arrive à des étapes très avancées, fait d’ores et déjà de la région un vecteur d’activité économique d’envergure. Avec ses zones industrielles, logistiques et de services, ses terminaux à conteneurs et à hydrocarbures et ses autres installations de pointe, cet écosystème maritime ambitionne de se porter concurrent aux autres points focaux du Détroit méditerranéen, à savoir le Port d’Algesiras et celui de Valence.

En deçà des rivages, la rénovation des infrastructures de transport a permis de faire de l’Oriental une région pleinement intégrée dans les axes de connectivités nationaux, lui conférant une liaison améliorée avec les régions limitrophes, en particulier celles de TangerTétouan-Hoceima et de Fès-Meknès.

Condition sine-qua-none à l’ascension économique de la circonscription, cette amélioration s’est matérialisée par la mise en service du tronçon autoroutier Fès-Oujda, de la voie expresse Oujda-Nador ou encore de la Rocade méditerranéenne, qui dessert plus de 200 km de plages et relie 8 villes, de Saïdia à Tanger.

Aujourd’hui, le réseau routier de l’Oriental est 3ème à l’échelle nationale avec 5.787 km de chaussée, et sera amélioré par la construction en cours de l'autoroute Guercif-Nador, dont les 104 km de longueur permettront de relier la ville de Nador et le nouveau port de Nador West Med au réseau autoroutier national.

Cette impulsion n’a pas ménagé les voies ferrées, qui couvrent désormais 663 km de trajet, suite à l’extension de la ligne Taourirt-Nador en 2009. En tant que composante essentielle des chaînes logistiques, l’infrastructure ferroviaire de la Région s’efforce d’accompagner d’autres chantiers, à l’image de l’extension thermique de Jerada (ONEE), garantissant avec succès le transfert annuel d’un million de tonnes de charbon depuis le port de Nador.

Cette redynamisation des infrastructures ne tarde pas de porter ses fruits dans le monde des affaires, en positionnant l’Oriental dans le viseur des investisseurs nationaux et étrangers, tout en boostant l’attrait de la Région pour des projets à forte valeur ajoutée. Cela est le cas du géant chinois Aeolon, spécialisé dans la production de pales éoliennes, qui prévoit son ouverture pour janvier 2025 dans la zone d’accélération industrielle de Nador West Med. Avec un investissement qui s’élève à environ 220 millions d’euros, le projet ambitionne la création de 3.300 emplois locaux, tout en participant au renforcement de l’industrie énergétique au Maroc.


Avec une approche multisectorielle, à penchant désormais industriel, l’Oriental est sur le droit chemin de la prospérité économique

Dans la région de l’Oriental, l’offre d’investissement se distingue par sa diversité, reposant sur une approche de développement multisectorielle. Traditionnellement, le secteur tertiaire est un champion de la production de la richesse dans l’Oriental, contribuant en 2018 à plus de 47,5% du total du PIB régional. Dans ce cadre, les 18.470 points de ventre, 80 souks hebdomadaires et 22 grandes ou moyennes surfaces de vente, auxquels s’ajoutent 6 zones commerciales et marchés et 7 pôles commerciaux urbains à Nador, ne font pas craindre sur la stimulation du secteur marchand.

Caractérisé par un recul de l’informel de nos jours, le commerce profite également des flux générés par le tourisme, qui apporte désormais une pièce majeure à l’édifice du développement dans l’Oriental. La région aux multiples facettes séduit par sa richesse naturelle et culturelle variée, tandis que les efforts de gouvernance, de facilitation de l’accessibilité logistique, ainsi que de l’attractivité foncière et financière, en font une terre fertile pour l’investissement, notamment chez les MRE.

Sous un autre angle, l’Oriental, qui a réussi à s’imposer par une infrastructure en ligne avec les standards internationaux, est animé par une stratégie industrielle clairvoyante, visant à mettre en place un pôle Méditerranée-Est (Med-Est), apte à compléter l’action du pôle TangerMed.

Cette perspective découle du Programme de Développement Industriel pour la Région de l’Oriental (PDIRO), lancé en 2005, ayant réussi à ériger la Région en une locomotive de développement industriel. En substance, et outre les structures adossées au Port Nador West Med, l’Oriental est doté actuellement de 13 espaces d’accueil industriels, qui permettent d’héberger des projets prometteurs, forts générateurs d’emploi.

De la Technopole d’Oujda au parc industriel de Selouane, une diversité d’entreprises de différentes gammes s’installe sur une superficie totale de 500 hectares, dont plus de la moitié a été réaménagée entre 2011 et 2021. Parmi ces entreprises, les groupes dédiés à l’offshoring et le Digital, tels que SII, TESSI ou encore INTELCIA, tiennent une place de choix, faisant du numérique une vertèbre de l’appareil économique de l’Oriental.

Par ailleurs, le potentiel de la province de Berkane en ressources hydrauliques, conjugué à ses sols fertiles élargis, permettent à la Région de s’engager dans une variété de cultures. La province, forte de 39.703 hectares en terres irriguées et plus de 34 unités industrielles agroalimentaires, fait de ce secteur le principal contributeur au chiffre d’affaires à l’export de la Région, avec un pourcentage de 93% en 2019, soit 3,72 milliards de dirhams.

À son tour, l’aquaculture et la pêche sont des secteurs émergents dans le développement régional de l’Oriental. Le premier profite de la diversité des sites naturels, tels que les lagunes, les baies et la mer, et la deuxième tire parti d’une façade maritime fructueuse, d’environ 240 km de longueur. Les deux permettent de diversifier l’économie locale et réduire la dépendance aux importations.


Le capital humain de l’Oriental : le stimulus de l’écosystème de développement

Si le développement de la région l’Oriental s’appuie sur une performance économique diversifiée, c’est l’identité et l’engagement des femmes et hommes qui composent cette circonscription qui font son comble. Estimés à plus de 2,4 millions, soit à peu près 7% de la population nationale, les habitants de l’Oriental sont une préoccupation majeure des actions découlant de l’INDH (Initiative Nationale de Développement Humain). D’ailleurs, cette richesse permet non seulement de préserver la culture et les valeurs du territoire, mais aussi de porter le flambeau du développement économique et social de la région.

Ce capital humain est boosté par une compétence multisectorielle, forgée dans une diversité d’établissements. L’Oriental compte, entre autres, une Université de renom, composée de 5 facultés et 4 écoles, ainsi que 36 établissements de l’OFPPT, où une soixantaine de métiers sont inculqués aux étudiants. La pluralité ici n’est pas fortuite, puisqu’elle couvre des besoins immenses en ressources humaines, apte à agir dans des terrains d’exercice larges et variés.

Sensibles aux évolutions technologiques et à l’innovation, ces institutions font de la recherche scientifique un cheval de bataille. En vue de promouvoir cet axe, l’Université Mohamed Premier d’Oujda a conclu, rien qu’en 2023 : 13 conventions au niveau national (notamment avec le Conseil de la région, l’Agence de développement et le CRI) et 7 conventions à l’échelle internationale (particulièrement avec des universités).

Force est de constater que l’Oriental affirme plus que jamais son rôle de pôle de développement à l'échelle nationale, en reposant sur des objectifs stratégiques solides, découlant d'une vision Royale prospective. Dans ce nouveau positionnement, la région compte sur un engagement symbiotique des acteurs locaux et nationaux, une approche multisectorielle pensée et sur un capital humain riche en compétences.




OUJDA : TESSI RENFORCE LA VOCATION TECHNOLOGIQUE DE L'ORIENTAL

OUJDA : TESSI RENFORCE LA VOCATION TECHNOLOGIQUE DE L'ORIENTAL

La région de l'Oriental s'érige désormais en territoire de prédilection pour les multinationales du numérique, avec la récente implantation de l’entreprise française Tessi à Oujda. Cette nouvelle consécration consolide indéniablement la position stratégique de la région dans la métamorphose digitale du Royaume et conforte ses aspirations à devenir un pôle technologique prééminent en Afrique septentrionale.

La prestigieuse multinationale Tessi vient d'inaugurer en grande pompe une plateforme de services multidisciplinaires au sein du quartier d'affaires prisé d'Oujda City Center, concrétisant un investissement substantiel dans une infrastructure d'envergure de 2.200 m². Cette initiative, portant la promesse de 300 emplois à l'horizon 2026, manifeste clairement la confiance des investisseurs internationaux dans les potentialités infinies de l'Oriental.

Une impulsion décisive pour la métamorphose numérique régionale

Cette implantation stratégique, s'inscrivant résolument dans la dynamique de "Maroc Digital 2030", insuffle une force nouvelle à l'écosystème numérique de l'Oriental. Le centre d'excellence déploiera des solutions avant-gardistes, notamment en matière d'archivage électronique et de dématérialisation des services publics, ce qui favorise la modernisation administrative tant attendue de la région et du Royaume.

La présence distinguée de Tessi à Oujda constitue désormais un trait d'union technologique inédit entre l'Europe et l'Afrique. L'entreprise apporte son expertise internationale tout en épousant les particularités locales, créant ainsi une synergie exceptionnelle qui irriguera l'ensemble de la région. "Notre ancrage à Oujda traduit notre conviction profonde dans la vocation de l'Oriental à devenir la Silicon Valley marocaine", affirme avec conviction Olivier Jolland, Directeur Général de Tessi.

Un levier de développement sans précédent pour l'Oriental

Au-delà de sa dimension technologique, cette implantation génère des retombées considérables pour l'Oriental. Les partenariats académiques envisagés avec les institutions universitaires et l'écosystème entrepreneurial stimuleront l'innovation et l'excellence des compétences régionales. Cette dynamique vertueuse contribuera non seulement à la rétention des talents locaux et à l'attraction de nouveaux investisseurs, mais également au renforcement du rayonnement économique de l'Oriental.

Le choix d'Oujda City Center comme écrin de cette implantation atteste de la maturité exemplaire des infrastructures régionales. Cette décision stratégique de Tessi s’aligne sur la Vision Royale clairvoyante qui a permis de façonner un environnement propice aux investissements internationaux. L'Oriental se révèle ainsi comme une destination d'excellence pour les entreprises technologiques, augurant un avenir digital des plus prometteurs pour la région et ses habitants.


Oriental Connect : le trait d'union digital d'une région en mutation

Oriental Connect : le trait d'union digital d'une région en mutation

Fidèle à Son engagement de longue date envers les Marocains Résidant à l'Étranger (MRE), Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'Assiste, a annoncé, dans son discours du 49ème anniversaire de la Marche Verte, un chantier de "renaissance institutionnelle". La Vision Royale vise à mobiliser les compétences et expertises de cette diaspora dynamique, en soutenant les porteurs d'initiatives et de projets innovants.

L’attention du Souverain à ce sujet exige et invite en évidence à une lecture de l’existant, ce qui nous renvoie pour le présent papier vers la Région de l’Oriental, où le digital réinvente sa relation avec sa diaspora et affirme sa transformation numérique avec audace, à travers l’initiative "Oriental Connect". Cette passerelle digitale, pilier d’un écosystème technologique en plein essor, incarne la vision d’une contrée résolument tournée vers son avenir numérique, qui aspire à l’excellence en phase avec les Orientations Royales.

À l'aube de cette troisième décennie du 21ème siècle, la région de l'Oriental se révèle comme un territoire en pleine métamorphose, porté par une dynamique de développement sans précédent. Cette terre millénaire, jadis prisée pour sa position géostratégique aux confins de la Méditerranée, connaît depuis le Discours Royal de 2003 pour le développement de l'Oriental une renaissance spectaculaire.

Au cœur de cette transformation se dresse le Centre Régional de l'Investissement de l'Oriental (CRIO), véritable Chantier Royal au service du développement de la Région. Sous cette Impulsion, le territoire a vu émerger des réalisations majeures, à l'image du méga- complexe portuaire et industriel Nador West Med, dont l'achèvement entre dans ses dernières phases, qui s'impose comme le futur hub énergétique et logistique de la Méditerranée occidentale. Le Technopôle d'Oujda, véritable centre névralgique de l'innovation régionale, la rocade méditerranéenne qui redessine les voies d'échanges le long du littoral, le parc industriel intégré de Selouane, ainsi que l'ambitieux agropole de Berkane, fleuron agroalimentaire, témoignent de l'envergure des ambitions portées pour ce territoire.


Oriental Connect : la diaspora au cœur de la révolution numérique régionale

Dans le sillage de ces mutations infrastructurelles, la région de l'Oriental orchestre une transformation numérique substantielle, s'appuyant sur une diaspora présente en grand nombre dans les pays européens. Cette force vive, dispersée mais unie par un attachement indéfectible à sa terre natale, se voit aujourd'hui offrir un pont digital innovant à travers la plateforme "Oriental Connect" (www.orientalconnect.ma). Née de la vision commune de la Wilaya de l'Oriental, du Conseil de la Région et du CRIO, cette initiative, opérationnelle depuis août 2024, déploie un écosystème digital complet au service de cette frange des MRE. La plateforme leur ouvre un accès privilégié aux opportunités d'investissement disséminées dans la Région, tout en proposant un accompagnement personnalisé pour leur implantation. Elle constitue également un portail exhaustif centralisant les démarches administratives, les événements régionaux, les perspectives professionnelles et les services éducatifs, devenant ainsi le point d'ancrage digital indispensable entre la diaspora et sa terre d'origine.


CRI Invest : la digitalisation au service de l'investissement des MRE

La plateforme CRI Invest, lancée en 2019, incarne elle aussi cet engagement pour la transformation digitale des services de l’investissement, en œuvrant particulièrement pour une modernisation administrative. Grâce à cet outil numérique, les Centres Régionaux d'Investissement ont considérablement amélioré l'accompagnement offert aux investisseurs, notamment aux MRE désireux de contribuer au développement de leur région d'origine.

En 2023, la région de l'Oriental a affiché des résultats particulièrement probants, avec un délai moyen d'instruction des dossiers par la Commission Régionale Unifiée d'Investissement (CRUI) réduit à moins de 10 jours. CRI Invest permet aux porteurs de projets de soumettre leurs demandes, de suivre l'avancement de leurs dossiers et d'accéder à un ensemble de ressources utiles, le tout dans un environnement intuitif et accompagné d'un service d'assistance en ligne.

Cette plateforme illustre la capacité du numérique à transformer en profondeur les processus administratifs liés à l'investissement. Son déploiement réussi dans la région de l'Oriental en fait un modèle à même d'inspirer d'autres territoires marocains soucieux d'offrir un cadre d'affaires plus efficient et attractif aux investisseurs, nationaux comme étrangers.


Un écosystème digital complet à la disposition des investisseurs de la diaspora

Le CRI de l'Oriental a développé une palette d'innovations digitales pour faciliter l'expérience des investisseurs, particulièrement celle des MRE, et stimuler le dynamisme économique local. Au cœur de ce dispositif figure l'Observatoire de l'Investissement, véritable guichet unique d'informations stratégiques. Grâce à cet outil, les porteurs de projets peuvent ausculter en détail les données régionales, identifiant avec précision les opportunités les plus prometteuses.

Complétant cette offre, la plateforme BPI (Business Plan Interactif) constitue une avancée décisive pour l'entrepreneuriat. Pensée comme un compagnon virtuel des créateurs d'entreprise, elle leur permet d'évaluer la faisabilité et la rentabilité de leurs initiatives, bénéficiant d'une interface intuitive et d'un accompagnement sur-mesure.

La marketplace Intaj Oriental, quant à elle, offre une vitrine numérique aux entreprises, coopératives et auto-entrepreneurs de la région. En facilitant leurs connexions avec de nouveaux acheteurs et partenaires, cet outil contribue efficacement à dynamiser l'économie locale.

Enfin, la plateforme Chikaya digitalise le traitement des réclamations et demandes de conciliation, améliorant ainsi la qualité de l'interface entre le CRI et les investisseurs. Ces efforts sont complétés par des "caravanes digitales" proposant à distance formations et suivis personnalisés aux porteurs de projets.


Une constellation de projets structurants au service de l'ambition numérique régionale

Aujourd'hui, l'Oriental entreprend une transformation profonde à travers des projets emblématiques porteurs de l’ambition numérique régionale. Le Technopôle d'Oujda incarne cette vision de transformation numérique et de développement économique. Ce complexe multidimensionnel, édifié en 2009, réunit une zone franche, un espace dédié aux PME, un retail park, une plateforme commerciale, le centre Oujda Shore spécialisé dans l'offshoring, ainsi qu'un Campus du savoir. Son fleuron, la "Zone 01", sert d'incubateur de talents numériques, formant en 18 mois des développeurs full stack capables de répondre aux exigences du marché mondial.

Cette dynamique technologique s’accompagne du projet ambitieux "Oujda City Center", un investissement de 7 milliards de dirhams porté par la Société foncière "Iskane". S’étendant sur 55 hectares, ce pôle avant-gardiste se positionne comme une vitrine de l'Oriental moderne, alliant innovation architecturale et infrastructures intelligentes pour catalyser l’émergence d'un hub économique et technologique d’envergure nationale.


La convergence entre les infrastructures modernes, le vivier de talents en pleine expansion et l'écosystème d'accompagnement fait de l'Oriental une terre d'opportunités particulièrement attractive pour sa diaspora. Cette dynamique vertueuse, soutenue par une gouvernance proactive et un capital humain qualifié, positionne la Région comme une destination en émergence pour les investisseurs en quête de marchés émergents dans le domaine numérique. L'Oriental continue dans sa vocation qui vise à mettre pieds un hub digital régional incontestable, déterminé à offrir aux MRE et autres investisseurs un écosystème fertile pour déployer leurs projets innovants et participer à l'essor d'un territoire en pleine métamorphose.


On parle de vous dans la presse

On parle de vous dans la presse

Oriental : Les MRE, entre attachement à la mère patrie et production de la richesse


Ils sont plus de 5 millions à porter les couleurs de leur pays à l’étranger, dont une bonne partie est issue de la région de l’Oriental. Bien plus que des ambassadeurs culturels, les femmes et hommes de la diaspora marocaine sont des acteurs majeurs du développement économique, chez qui l’attachement aux racines se transmet de génération en génération. À la lumière de l’opération Marhaba, focus sur nos Marocains résidents à l’étranger.


Depuis quelques décennies déjà, la brise estivale et les premières chaleurs du mois de juin donnent aux habitants de la région de l’Oriental un rendez-vous annuel avec leurs frères et sœurs résidents à l’étranger. Installée majoritairement en Europe, cette catégorie indissociable de la communauté marocaine concentre ses visites en mère-patrie entre le mois de juin et celui de septembre, enregistrant l’un des flux migratoires saisonniers les plus importants dans le monde, ayant dépassé en 2023 la barre des 3 millions à l’échelle nationale.


Pour encadrer ce déplacement, le Royaume met en place depuis 2001 une opération de transit, dite Marhaba, en collaboration avec les pays européens de résidence. Le dispositif inclut des infrastructures spécifiques d’accueil (bureaux d’informations, points médicaux, etc.) et mobilise des moyens de transport supplémentaires pouvant accompagner la densité des passages à partir de l’étranger.


De par son positionnement à la limite Nord du territoire national, et de l’importance de sa communauté installée de l’autre côté de la Méditerranée, la région de l’Oriental concentre une partie considérable de ce flux, transitant par le Port Nador Beni Nsar, le Poste frontalier Bab Melilla, ou encore les Aéroports de Nador et d’Oujda Angad.


Dans ces points d’entrée, ainsi que dans les aires de repos, les MRE bénéficient de sites d’accueil mobilisés à longueur de l’opération de transit, fournissant des services d’assistance sociale et de prise en charge médicale.


Ces sites mettent à leur disposition un personnel qualifié, comportant des cadres de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, des assistantes sociales, des médecins, un personnel paramédical, ainsi que des volontaires, qui assurent la prise en charge de leurs différentes sollicitations.


Soufflant sa 24ème bougie, l’opération a été lancée cette année le 4 juin, et a été marquée durant la troisième semaine de ce mois par un afflux record, avec une hausse de 90% par rapport à la même période de l’année dernière. Un chiffre expliqué par la coïncidence de la fête d’Aid Al Adha et la fin de l’année scolaire.


Tourisme, culture, religion : de quels repères le retour des MRE s’enrichit au niveau de l’Oriental


Les retrouvailles sociales et le tourisme sont parmi les aspects phares qui marquent ce retour des MRE. Cette communauté, pleine d’enthousiasme pour reprendre contact avec ses repères, se lance à chaque fois que l’occasion le permet dans une revisite du patrimoine culturel et historique de sa terre maternelle.


Le Marocain résident à l’étranger n’hésite pas ainsi à porter la casquette du touriste pour explorer son environnement d’origine, où le littoral méditerranéen tient une place de choix. De Sid El Bachir à Cap de l’eau, en passant par Tcharrana et autres, l’on ne manquera pas de citer la perle de la côte, Saïdia, comme berceau de l’activité touristique des MRE. Les routes longeant l’Oriental livrent à ces derniers une variété de sites naturels qui font le comble de ceux qui cherchent à rallier charme et aventure. On en cite le massif de Béni Snassen, les gorges de Zegzel ainsi que les grottes qui les environnent.


Au cours de leur séjour, ils ont également droit à une remémoration culinaire, guidée par les saveurs traditionnelles des Kaak, Bakbouka, Karane, et autres spécialités gastronomiques de l’Oriental, à travers une visite qui les emmène notamment entre les ruelles de l’ancienne médina d’Oujda, ou entre les souks de Figuig où plusieurs femmes assurent fièrement la continuité d’une tradition vestimentaire populaire : le Haïke.


La reconnexion avec les sources touche aux cinq sens, et atteint son apothéose à l’occasion d’événements culturels spéciaux, à l’image des festivals ou, particulièrement, des fêtes de mariage, qui restent un moment de parfaite immersion dans la richesse musicale de la région de l’Oriental (Raï et Reggada), qui se joint à celle gastronomique et vestimentaire.


Dans un autre registre, le champ religieux, qui est souvent associé à une touche de tradition, motive une partie considérable des déplacements vers la région de l’Oriental, que cela soit à l’occasion du mois de Ramadan ou d’Aid Al Adha. D’ailleurs, les chiffres enregistrés dans les premières semaines de l’opération Marhaba 2024 en apportent un témoignage palpable.


Évoquer ce champ nous oblige aussi un arrêt dans la région de Madagh, située à quelques kilomètres de Berkane, là où la Zaouiya Qadiriya Boutchichiya attire chaque année des pèlerins des quatre coins du monde, y compris les MRE. À une centaine de kms au sud, se situe un autre point de pèlerinage : Debdou. La ville est un symbole de tolérance religieuse, prisée par des pèlerins en majorité juifs, qui viennent visiter les mausolées et monuments historiques et culturels de leurs ancêtres.


Le domaine des affaires : une action diversifiée et des perspectives prometteuses favorisées par une clairvoyance Royale


Que cela s’opère via les dépenses locales, l’immobilier ou l’entreprenariat, les Marocains résidents à l’étranger font de l’investissement et de la consommation des sources de richesse pour la région de l’Oriental, et pour le Royaume.


D’un point de vue global, les transferts de fonds par les MRE vers le Maroc se sont inscrits dans la hausse dans les 23 dernières années selon les chiffres de l’Office des changes. Malgré de légers replis ponctuels, ces recettes ont passé de 22,96 milliards de DH en 2000 à 115,15 milliards en 2023, soit environ 4 fois de plus du chiffre initial.


À elle seule, la région de l’Oriental s’accapare du quart de ces transferts. Selon l’Avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), publié au Bulletin officiel le 16 mars 2023, la région de Casablanca-Settat vient en deuxième position avec 17%, suivie de Tanger-TétouanAl Hoceima (13%) et Béni Mellal-Khénifra (11%).


En détail, le rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP, 2022) sur les Déterminants des Transferts et des Investissements des Migrants Marocains à l’Étranger, précise que les MRE ont traditionnellement privilégié de se tourner vers leurs familles et proches résidents au Maroc, puisqu’environ les trois quart de l’argent transféré au niveau national est consacré aux dépenses courantes du ménage du migrant. Au niveau régional, lesdites sommes sont directement intégrées dans le circuit de l’économie, à travers une consommation qui stimule le commerce de détail, appuie les entreprises locales et apporte soutien aux secteurs de la santé et de l’éducation.


En termes de tendances, les chiffres officiels ont souligné que 10% des transferts vont annuellement à l’investissement : L’immobilier se positionne en pole position avec 40,7% des parts. L’agriculture est placée durant cette période dans la deuxième position, avec 19%, suivie de la construction (16,6%), du commerce (5,5%), de la restauration et des cafés (4,5%) et des autres services (6%).


Le HCP fait ressortir à ce sujet des préférences sectorielles divergentes selon la catégorie des pays d’accueil, puisque ceux habitant dans les « anciens pays européens d’immigration » (France, Belgique, Pays-Bas et Allemagne) préfèrent plus investir dans l’immobilier, alors que ceux relevant de « nouveaux pays européens » (essentiellement l’Espagne et l’Italie) s’intéressent plus à l’agriculture. L’étude précise que la partie de l’Amérique du Nord (ÉtatsUnis et Canada), représentant 2,9% du total de la communauté des MRE (2020), sont leaders dans les domaines de la construction et des services, tandis que ceux installés dans les pays arabes ont une préférence pour la restauration et cafés.


Ces investissements, considérés comme faibles par les observateurs au moment de la publication de l’étude, tendent à enregistrer de meilleures performances grâce aux nouvelles voies de développement qui sont engagées par le Royaume.


En effet, en alignement avec les Hautes orientations Royales, dont les plus récentes sont contenues dans le discours Royal prononcé le 20 août 2022, à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, une attention particulière a été accordée par les acteurs concernés dans l’Oriental à l’amélioration des procédures administratives et des offres financières, étant deux freins majeurs à l’investissement des MRE (HCP, 2022).


Au cœur de l’investissement dans l’Oriental, les mesures d’encouragement mènent vers un élargissement des secteurs (digital, industrie, mobilité, aquaculture et autres)


Garantir les conditions nécessaires à l’investissement et adapter les politiques publiques aux spécificités des MRE. Telles ont été les lignes directrices tracées par le Souverain, dans une ambition d’impliquer cette catégorie de la communauté marocaine dans le processus de développement du Royaume.


La nouvelle charte de l’investissement, publiée en décembre 2022 au Bulletin officiel, s’affirme comme un levier majeur de cette perspective de développement. Orienté vers les investisseurs nationaux et étrangers, dont les MRE, ce cadre légal est désormais un recueil des dispositifs et mesures de soutien à l’investissement, qui ne manque pas de mettre au premier plan les secteurs prometteurs pour l’économie nationale, considérés comme prioritaires (digital, industrie des énergies renouvelables, mobilité, etc.).


Il s’agit également d’un texte qui fixe les principaux jalons de la modernisation du climat des affaires au Maroc (procédures administratives, accès au foncier, compétitivité logistique, etc.), comme il représente un repère de la gouvernance des investissements dans le Royaume, où le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques est défini comme interlocuteur dédié pour les projets stratégiques, et les Centres régionaux de l’investissement (CRI) sont désignés guichet unique des investisseurs.


Par ailleurs, et tenant compte des orientations stratégiques du développement du digital, la plateforme en ligne CRI Invest s’interpose comme un outil d’accompagnement performant, qui permet à cette communauté de s’engager paisiblement dans le circuit de l’investissement.


Celle-ci donne à l’investisseur la possibilité de lancer et suivre en-ligne le parcours de son projet, comme elle permet un traitement accéléré des dossiers dédiés. La plateforme s’affirme aussi comme un guide 360° pour les MRE, en rassemblant des renseignements sur les différentes incitations et procédures nécessaires à la mise en œuvre des projets au Maroc.


De son côté, le fonds MDM Invest, amorcé en 2009, a été conçu dans l’objectif de permettre à tout MRE voulant lancer un projet au Maroc de profiter d’un financement à hauteur de 10% des coûts. Dans une logique de redynamisation, le dispositif a connu au fil du temps des modifications de ses critères d’éligibilité, permettant non seulement une réduction de l’apport minimum en fonds propre, mais aussi un élargissement des secteurs d’investissement.


Limités initialement à l’industrie, l’éducation, l’hôtellerie et la santé, ces derniers incluent aujourd’hui l’énergie, l’économie verte, la logistique, les technologies de l’information/digital, l’artisanat et la fabrication de produits du terroir.


Dans la même veine, les MRE peuvent, au même titre des autres catégories d’investisseurs, bénéficier d’un financement et accompagnement adaptés par le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé en 2020.


Ainsi, en phase avec les nouvelles dynamiques économiques qui caractérisent le Maroc d’aujourd’hui, les MRE sont plus que jamais enclins à s’ouvrir sur de nouvelles perspectives d’investissement dans la région de l’Oriental.


Traditionnellement tournées vers l’immobilier et l’agriculture, ces activités économiques des MRE s’orientent de plus en plus vers un cadre élargi et diversifié en secteurs, allant du digital au tourisme, en passant par l’aquaculture, l’industrie, les énergies renouvelables, la mobilité et autres.

Articles publiés sur LesEco.ma et Lesiteinfo.com

https://leseco.ma/business/oriental-les-mre-entre-attachement-a-la-mere-patrie-et-production-de-la-richesse.html

https://www.lesiteinfo.com/economie/622565-oriental-les-mre-un-lien-fort-avec-le-pays-et-une-source-de-prosperite.html

Premier Forum Régional de l'Oriental sur l'Eau : Une Réponse Innovante aux Défis Climatiques et Hydriques

Premier Forum Régional de l'Oriental sur l'Eau : Une Réponse Innovante aux Défis Climatiques et Hydriques

Oujda, le 11 juin 2024 — La Région de l'Oriental organise son Premier Forum

Régional sur l'Eau, le mardi 11 juin 2024, au Campus du Savoir à Oujda. Placé sous le thème "Les changements climatiques et les défis de la sécurisation et de la gestion des ressources hydriques dans la région de l’Oriental", cet événement aborde les problèmes critiques de la pénurie d'eau afin d’apporter des solutions et recommandations innovantes pour une gestion durable des ressources hydriques, dans un contexte de changement climatique.

Réunissant plus de 200 participants, dont des experts, des décideurs, des représentants des collectivités territoriales et des membres de la société civile, cette journée a permis de partager des expériences, de discuter des meilleures pratiques et de promouvoir des solutions innovantes, notamment l'utilisation des eaux non conventionnelles, les techniques d'économie d'eau et l'application de l'intelligence artificielle dans la gestion des ressources hydriques.

Ce Premier Forum Régional sur l'Eau de l'Oriental représente une étape cruciale dans la lutte contre les défis liés à l'eau et à l’urgence climatique dans la région. En rassemblant les acteurs clés et en encourageant des discussions constructives, ce forum vise à développer des solutions durables pour la gestion des ressources hydriques, assurant ainsi un avenir résilient pour l'Oriental et ses habitants.

Enjeux et Visions Stratégiques

Le Maroc, et en particulier la région de l'Oriental, est fortement impacté par les effets du changement climatique. Située dans une zone semi-aride, la région subit une réduction significative des précipitations, particulièrement en hiver, accompagnée d'une augmentation de la fréquence et de l'intensité des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les canicules, les orages et les vents violents.

Ces conditions climatiques exacerbées posent des défis majeurs à la gestion des ressources en eau, affectant la disponibilité et la durabilité de ces ressources cruciales.

Les prévisions météorologiques indiquent que cette tendance de réduction des précipitations et d'augmentation des sécheresses va se poursuivre, rendant la gestion des ressources en eau encore plus complexe. Selon le rapport de la Direction Générale de la Météorologie (DGM), les scénarios de changement climatique pour le Maroc prévoient une diminution de la quantité de pluie au cours de l'hiver, ce qui intensifie le phénomène de la sécheresse et contribue à une répartition géographique inégale des précipitations. Par conséquent, il est essentiel de développer des stratégies d'adaptation pour faire face à ces défis climatiques.

Déroulement de la Journée

Le forum a démarré par une allocution de Monsieur le Wali de la Région de l’Oriental, suivi d’un discours de Monsieur le Président du Conseil de la Région de l’Oriental par intérim.

Lors de la première session, Monsieur Driss Dahak, membre de l'Académie du Royaume, est intervenu sur les enjeux de la sécurité de l’eau et du développement durable. Ensuite, Monsieur Mustapha Benhamza, Président du Conseil local des Oulémas de l'Oriental, a abordé le sujet de la préservation de la richesse hydrique et de la rationalisation de leur exploitation, et a présenté la Station de dessalement d’eau de l'Oriental comme un levier pour promouvoir et diversifier l’offre en eau, en expliquant l’état d’avancement du projet.

Durant la deuxième session, Madame Ilham Mhrezi, Cheffe de la Division Planification, Programmation et Environnement de la Région de l'Oriental, a essentiellement discuté de la pénurie d’eau dans l'Oriental, en mettant en lumière les besoins et aspirations des populations avec les perspectives de solutions. Ensuite, Madame Narjis El Aamarti Soufiane, Directrice de l’Agence du Bassin hydraulique de la Moulouya, a présenté le Plan Directeur Intégré des ressources hydriques de l’Oriental, en soulignant l’état actuel et les perspectives d’approvisionnement en eau. Enfin, Monsieur M'hamed Krifi, Directeur du Programme Eau et Assainissement de l’Oriental, a ponctué cette session en abordant les scénarios d’adaptation au changement climatique. Le forum s’est terminé par une session de clôture et la lecture des recommandations finales par Monsieur Le Secrétaire Général de la Wilaya de l'Oriental.

L'Importance de la Sensibilisation pour une Gestion Rationnelle et la Conservation de l'Eau

Issmahan Hachmi, cheffe de division du Secrétariat Général des Affaires Régionales de la Wilaya de l’Oriental, a souligné l'importance de la sensibilisation pour une gestion rationnelle et la conservation de l'eau. L'eau est considérée comme une ressource fondamentale pour la vie humaine et l'environnement. Outre son rôle vital pour répondre aux besoins naturels des populations en eau potable, abreuvement et irrigation du bétail, elle joue un rôle central dans le développement durable. Face aux défis liés aux changements climatiques et à la diminution des réserves d'eau, il est crucial d'adopter des comportements responsables et efficaces, impliquant chacun dans la préservation des ressources en eau pour les générations actuelles et futures.

Changements Climatiques et Rareté de l'Eau

Hicham Zine, expert en changement climatique au Bureau d'études GIS4DS, a abordé l'impact du changement climatique sur les ressources en eau. Il a expliqué que le Maroc, malgré sa faible contribution aux émissions de gaz à effet de serre, est parmi les pays les plus vulnérables aux risques climatiques. Les changements progressifs, tels que la hausse des températures et la diminution des précipitations, ainsi que les phénomènes extrêmes, augmentent le stress hydrique. Sa présentation a souligné la nécessité de mesures intensifiées pour préserver les ressources en eau et a présenté des projections futures sur l'impact du changement climatique dans la région de l'Oriental.

Le Dessalement d'Eau de Mer : Une Solution Innovante

Face à ces défis, l'exploitation de sources non traditionnelles d'approvisionnement en eau, telles que le dessalement d'eau de mer, est essentielle. Le projet de dessalement de la région de l'Oriental représente une avancée majeure pour diversifier et améliorer l'offre en eau. Dirigé par Adil Rdati, chef de projet de dessalement d'eau de mer de l'Oriental, le projet comprend une station de dessalement avec une capacité de production totale de 250 millions de m³/an à l'horizon 2050. Cette initiative vise à répondre aux besoins en eau potable et en irrigation, en utilisant des technologies avancées et des pratiques de gestion intégrée des ressources hydriques.

Calendrier d'Exécution du Projet de Dessalement

Le projet de dessalement de l’eau de mer de la région de l'Oriental est une initiative majeure visant à diversifier et améliorer l'offre en eau dans une région fortement affectée par le stress hydrique. L'ampleur et l'importance de ce projet nécessitent une planification minutieuse et une exécution en plusieurs étapes.

Lancement des appels d’offres

La première étape cruciale du projet est le lancement des appels d’offres. Actuellement, cette phase est en attente de la réunion du conseil d’administration d'office, prévue prochainement. Cette réunion est essentielle pour finaliser les détails des spécifications techniques et administratives des appels d'offres, garantissant ainsi une sélection rigoureuse des entreprises qualifiées pour mener à bien les différentes composantes du projet. Le lancement des appels d’offres marquera le début officiel du processus de mise en œuvre, attirant l’attention de plusieurs acteurs du secteur de la construction et de l’ingénierie, prêt à contribuer à cette initiative transformative.

Début des travaux en 2025

Une fois les appels d’offres lancés et les contrats attribués, le début des travaux est prévu pour l'année 2025. Cette phase inaugurale comprendra des activités préliminaires telles que les études de terrain détaillées, les relevés topographiques et cadastraux, et les préparations du site. Les installations de la station de dessalement commenceront à prendre forme, avec la construction des infrastructures nécessaires pour soutenir le processus complexe de dessalement de l’eau de mer. Des équipes d'ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers travailleront de concert pour respecter les échéances et assurer la qualité des travaux réalisés.

Début prévu de l’exploitation du projet en 2027

L'achèvement de la construction et le début de l'exploitation du projet sont prévus pour l'année 2027. À cette étape, la station de dessalement devrait être pleinement opérationnelle, avec une capacité de production totale de 250 millions de m³/an. Les premiers tests de performance et de qualité de l'eau seront effectués pour garantir que l'eau produite répond aux normes strictes de potabilité et de sécurité pour l'irrigation. Une fois les tests validés, la station commencera à fournir de l'eau potable et de l'eau pour l'irrigation, répondant ainsi aux besoins urgents de la région.

Ce calendrier d'exécution, bien que ambitieux, est conçu pour répondre efficacement aux défis posés par la rareté de l'eau dans la région de l'Oriental. Grâce à une planification rigoureuse et à une exécution en phases clairement définies, ce projet de dessalement représente une avancée significative vers la sécurisation et la gestion durable des ressources en eau, assurant ainsi un avenir plus résilient pour la région et ses habitants.